Ce samedi là Reine doit bosser car l’entreprise où elle fait son stage est en pleine expansion et ils doivent urgemment faire l’inventaire. Je pars donc seul pour Sotavento, où le spectacle s’annonce tout simplement grandiose avec la double élimination à boucler… Arrivé là-bas, l’action est bien là avec une plétaure de photographes sur la plage qui shoot tout ce qui bouge et l’hélico qui tourne pour ne pas en manquer une miette !
Petit rappel/éclaircissements : les épreuves de la discipline du freestyle sont courues comme suit au sein de la coupe du monde de la PWA (Professional Windsurfer Association = notre FIFA à nous)… Les riders partent généralement à l’eau par 4 (en fait c’est deux 1 contre 1) pendant un temps précis (à Fuerte c’était 7min) pendant lequel ils doivent exécuter des manœuvres dans une zone du plan d’eau précise délimitée par 4 grosses bouées oranges. Les manœuvres sont notées par les 6 juges présents sur la plage (en fait ils sont divisés en deux groupes de 3, chacun notant sa “paire de rider”) en fonction de leur technicité, originalité, fluidité, style, amplitude… A la fin chaque juge donne donc une note globale pour les 2 concurrents qu’il jugeait, le concurrent ayant eu la meilleure moyenne sur les 3 juges passe au tour suivant, le perdant s’arrête là.
Une fois que la première élimination est terminée (c’est à dire qu’il y a eu des tours jusqu’à arriver à la finale désignant le grand vainqueur) et si les conditions le permettent, une deuxième élimination est lancée. le principe est alors le suivant: tout le monde repart de la place d’où il s’était arrêté la dernière fois (lors de la simple élimination). Ainsi, le vainqueur de la première élimination n’a qu’à attendre durant toute la deuxième élimination qu’arrive son futur adversaire (qui sera donc, soit le 2ème du tour précédent, soit celui qui aura battu ce 2ème). C’est un avantage certain dans la mesure où il s’économise tranquillement à terre et peut observer ces adversaires alors que ces derniers doivent batailler pour tenter de remonter dans le tableau. S’il remporte à nouveau la finale, il est déclaré “grand vainqueur” de l’épreuve; en effet: c’est le classement de la 2ème élimination qui est effectif comme classement de l’épreuve…
Voulant être au plus près de l’action je me mets à côté de la tente des coureurs où je me ferait bien ensabler et n’aurait finalement pas un si bon point de vue que ça finalement… Ca me permet quand même de pouvoir saluer Nico (F400, qui est de Leucate pour les “zincultes”) qui s’arrêtera malheureusement trop tôt ce jour là.
L’appareil photo montrera ici ses limites: les photos en zoom x8 sont trop souvent floues, l’appareil ayant du mal à faire la mise au point. On ne peut cependant pas vraiment lui en tenir compte vu sa taille, pour un plus gros zoom y’a pas à tortiller faut du gros (très gros) objectif. Il n’y a qu’à voir les monstrueux téléobjectifs que se trimballent les photographe pros au bord de la plage… Heureusement la vidéo elle donne bien, la mise au point se fait bien et même si les riders sont loin, la qualité permet d’avoir un rendu très correct! Sinon d’où je suis le niveau est impressionnant et Björn SARAGOZA se démarque par l’amplitude de ses moves en bord de plage.
Et si Nico ne monte pas aussi haut que d’habitude dans le tableau ce jour là, les autres français Anthony RUENES et Léo RAY eux passent les tours jusqu’à finalement se rencontrer. C’est Léo (F200) qui sera le plus en forme, enquillant allègrement les burners/ponch/flakas, et se verra finalement accéder au tour suivant…
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