Le mardi 3 août, je passe prendre Reine à la sortie du boulot pour aller à la plage de las Mujeres en passant par Tindaya (le plus simple d’après la surfers map…). Or après avoir suivi pendant un long moment une route déjà bien pourrie, on se retrouve face à une falaise avec l’impossibilité complète de tourner à gauche vers la dite plage… Après vérification sur une autre carte (celle du Boardcenter) il s’avère que las Mujeres n’est pas accessible par Tindaya mais qu’il faut descendre bien plus loin en passant par Tefia… Echec! Heureusement la vue est somptueuse du haut de notre falaise avec entre autre les vagues qui moussent sur les rochers alors que l’eau est pour sa part d’un turquoise magnifique, on en profitera bien!
Puis on décide de retourner directement à Cotillo par le chemin indiqué sur la Surfers Map, mais problème: à l’aller on avait croisé aucun “vrai” chemin, disons carrossable comme celui qui amène à la plage de Cotillo… Du coup on commence par prendre un chemin tout petit mais qui était parfaitement carrossable, passant au début en plein ”désert”, l’occasion de faire quelques photos façon test à la auto-plus ! ;p
Jusque là c’était très cool mais le chemin a commencé à devenir de plus en plus merdique, jusqu’au moment fatidique où on touche un caillou avec le bas de caisse (la voiture est vraiment basse sur patte). Heureusement plus de peur que de mal mais ça sera l’annoncement du début de la galère. Ayant déjà rouler un moment on décide de continuer très prudemment, mais le chemin s’empire au fur et à mesure de notre très lente progression et on tombera sur un endroit insurmontable pour la caisse, donc demi-tour et c’est reparti dans l’autre sens…
De retour sur la route moisie on décide après cet échec conséquent de ne prendre qu’un chemin bien plus conséquent. Ce qu’on trouvera mais quel leurre! Après 100m, 3 embranchements possibles, tous la même tête. On choisit à vue de nez et c’est reparti pour un long moment d'émotion… Alors qu’on à une pointe d’où on voit de l’autre côté le beau chemin sur lequel on veut arriver, on se dit que c’est gagné mais que nenni… Arrivés dans un troupeau de chèvres bien pleines, force est de constater que le chemin jusqu’à présent potable se transforme sur au moins une dizaine de mètres en saleté franchissable que par des 4x4… Nouveau demi-tour, on commence à vraiment en avoir marre vu le temps passé. Arrivés à un embranchement qu’on avait croisés dans le sens inverse, je prends la fourche d’où on ne venait pas, persuadé qu’elle nous ramènerait à l’entrée du chemin par une des fourches qu’on avait vu au tout début… Et bien non, me suis fait totalement eu et une nouvelle épreuve d’incertitude s’est débutée. Heureusement le paysage était beau, et se retrouver seuls (exceptés les oiseaux en autres chèvres…) au milieu de nul part comme ça est assez plaisant.
On arrivera quand même finalement sur le fameux grand chemin, dont on s’est vraiment demandé d’où il venait exactement tant ça paraissait improbable. Un bon moment plus tard on arrivera finalement à l’appart’, se disant: “plus jamais ça, pov’ titine!”.
Toutes les photos: http://cid-a953b9e2b595fd0c.skydrive.live.com/redir.aspx?page=play&resid=A953B9E2B595FD0C!4361&Bpub=SDX.Photos&Bsrc=GetSharingLink
Les 2 vidéos: http://cid-a953b9e2b595fd0c.office.live.com/self.aspx/1%5E_Vid%c3%a9os/Trip%20Fuerteventura/00091.wmv et http://cid-a953b9e2b595fd0c.office.live.com/self.aspx/1%5E_Vid%c3%a9os/Trip%20Fuerteventura/00092.wmv
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