Retour au ferry à 18h pour n’embarquer à nouveau que vers 19h, l’heure du départ, et c’est parti pour une nouvelle nuit de sommeil ô combien réparatrice à dormir par terre ! Arrivée le lendemain (mardi 29) à 7h00 à Tenerife, les réveils sont de plus en plus douloureux. Ne repartant qu’à 23h, on avait toute la journée pour visiter l’île… Première chose remarquable en arrivant c’est l’auditorium très stylé de Santa Cruz de Tenerife. L’île semble moins peuplée et bien plus aplatie sur les côtes comparativement à Madeira; on voit cependant bien les montagnes, mais pas de traces du Teide (notre but de la journée), le plus haut pic d’Espagne avec ses 3200m. On part faire quelques emplettes dans un Carrefour très à l’américaine: 4 ou 5 niveaux avec plein de boutiques et restos, une fontaine gigantesque en plein milieu surplombé par un dôme de verre digne d’un film et même un jardin d’enfants au rez-de-chaussée; bref l’endroit idéal pour passer son samedi en famille… Haaaa fée consommation quand tu nous tiens ! >_<’
Les choses sérieuses commencent alors avec l’ascension des montagnes à la recherche de ce fameux Teide. La route s’est avéré être parfaite pour admirer le paysage et le fait de n’y croiser personne s’ajouta au régal pour les yeux… On a commencé à monter dans un environnement sec sur la côte avec plein de cactus pour arriver dans un paysage défraichi parsemés de sapins. L’ascension continue, on arrive dans de magnifiques forêts de pins, toujours seuls sur la route c’est un véritable émerveillement. Puis au détour d’un tournant, on passe sur l’autre flanc de la montagne, et là c’est là grosse baffe: une mer de nuage à perte de vue s’étend sous nos pieds… On aperçoit ensuite un amas qui dépasse légèrement de cette mer de coton, c’est l’île de Gran Canaria ! On continue un peu notre chemin et ça y est, après un autre virage on le voit enfin, pas de doute c’est bien le Teide…
Déjà ravis de ce qu’on avait pu voir jusque là, on continue notre progression vers cette fameuse montagne et là encore, le changement soudain d’environnement nous impressionne : on passe une corniche et nous voilà dans un paysage totalement volcanique, qui sera d’autant plus marqué au fur et à mesure qu’on se rapprochera du Teide…
Et alors qu’on commence à croiser de plus en plus de monde sur la route, on entre finalement dans un paysage lunaire au pied du Teide. N’ayant pas envie de se mêler à la foule et craignant de ne toute façon pas voir tellement plus en haut, nous n’avons pas pris le téléphérique. On s’est trouvé un endroit magnifique sans trop de monde on s’est accumulé des petits gravillons clairs donnant l’impression d’être dans des dunes de sable…
Il devait alors être dans les 13h30 - 14h et ne sachant trop combien de temps cela nous prendrait, nous avons amorcé la descente… Et qui dit magnifique mer de nuages vue de dessus dit grosse purée de pois vue de dessous. Au moins on aura pu voir une autre facette de cet environnement avec cette fois des forêts nous apparaissant comme mystiques à la Seigneur des Anneaux.
Arrivés en bas c’est un peu l’échec total: on n’a pas mis du temps autant de temps que présumé, du coup on a encore toute l’après-midi à tuer alors qu’il fait franchement moche. On décide d’aller chercher les plages pour prendre une douche si on en trouve (et oui, pas de douches dans le ferry). Et ma foi, Tenerife -du moins sa côté est- est tout aussi nulle niveau plages… Trop rares elles sont encaissées au pied de falaises abruptes, l’accès est un peu chaud car les routes sont bien raides, pas franchement larges ni très bien entretenues. Heureusement après l’épisode Madeira, ça nous a paru être une promenade de santé, la titine faisant une fois de plus très bien son boulot (brave titine!). On arrive enfin sur une grève où en cherchant bien on trouve 2 douches. Mais le temps n’aidant vraiment pas et n’ayant pas envie de tomber malades en début d’été, on s’est finalement abstenus (j’entends déjà les moqueries des mes camarades stéphanois ou autres nordistes, sachez juste que: “la bave du crapaud n’atteint point la blanche colombe” ;p ). N’ayant plus trop d’idées on a donc fait un petit tour avant de remonter pour visiter ce coin est de l’île en voiture.
Rien de vraiment passionnant cette fois si ce n’est pas mal de très belles plantes dans un petit village, ce qui m’a permet de me relancer dans un shoot macro avec en particulier des fleurs d’hibiscus (je ne pense pas me tromper cependant toute correction est la bienvenue!) absolument magnifiques.
La soirée approchant ainsi que le nouveau match de l’Espagne (quart de finale), on se lance à la recherche du resto de l’oncle d’une amie de Reine. Après un bon moment à lutter on a fini par le trouver mais manque de pot il était fermé. Espérant qu’il serait ouvert à l’heure du match on décide d’aller faire une sieste bien mérité dans la voiture. A notre retour, la porte étant toujours close, nous nous sommes rabattus sur un bar des environs. Nouvelles victoire méritée de l’Espagne mais nouveau carton rouge non mérité à mon sens. Cette fois la nourriture a fait mal: pas mauvaise mais grosses quantités bien grasses, se fut très dur de finir même pour moi !
On revient au port dans les temps (cette fois, avec la compagnie Transmediterranea, il fallait être à l’embarquement 1h30 avant soit 21h30) même si on s’est un peu paumés dans l’immense port dans lequel il y avait bien 4 ferrys différents à quai, sans aucunes indications claires ni vraiment de personnel en pleine nuit. Heureusement on est tombé sur une gentille dame du port qui nous a tout expliqué en détails donc tout est rentré dans l’ordre. Cette fois, et ça fait plaisir, on a pu embarquer en avance. Puis nous sommes repartis pour une merveilleuse nouvelle nuit de sommeil… ;p
Toutes les photos de Tenerife ici: http://cid-a953b9e2b595fd0c.skydrive.live.com/redir.aspx?page=play&resid=A953B9E2B595FD0C!2615&Bpub=SDX.Photos&Bsrc=GetSharingLink
Prochain article sur la dernière traversée en ferry et notre première journée à Fuerte !
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